Fumiki Hikaru Miura ~

Nom : Miura.
Prénom : Fumiki, Hikaru.
Age : 17 ans, née le 20 Novembre 1990.
Sexe : Féminin.

Votre Histoire : Miura Fumiki Hikaru. Jeune fille de 17 ans née le 20 Novembre 1990 alors que le temps était ensoleillé et frais. C’était une des journées les plus froides de ce mois ou naquit Fumiki. Vous allez découvrir que la vie de Fumiki n’est pas celle qu’elle aurait espérée…




Sa mère Mary Kamiya était une jeune femme débordante de joie, de santé et d’énergie, née d’un père japonais et d’une mère anglaise. Avec de longs cheveux d’un blond cristallin et des yeux d’une couleur bleutée emplis de magnifiques reflets, d’une taille environnant les 1m73, ainsi qu’un visage qui se faisait plutôt enfantin, elle a hérité de tous les traits de sa mère qui mourra dès son enfance. Par la suite, son père l’emmènera au Japon ou Mary vivra comme une japonaise, parlant sans accent la langue nippone mais avec une beauté anglaise très rare a cette époque. Ses longs cheveux blonds ainsi que ses yeux dignes d’une anglaise typique étaient très convoités dès son plus jeune âge par les jeunes filles de son école qui étaient jalouses de cette fille qui sortait du lot. Mary fut donc ignorée par ses jeunes camarades jusqu’au lycée…

Arriva ensuite le moment ou elle accéda aux études universitaires pour faire le métier qu’elle a toujours voulu pratiquer : médecin généraliste. Ses longs cheveux étaient maintenant coupés jusqu'à ses épaules, les fines mèches blondes de ses cheveux tombant sur sa nuque avec délicatesse sous l’effet de la brise. Il faut avouer que cette coiffure lui allait comme un gant et ne faisait que ressortir sa peau d’une couleur cristalline et ses yeux qui avec le temps, avait foncés étrangement pour maintenant devenir d’un bleu foncé absolument magnifique. Ainsi, la petite Mary ressemblait à une petite poupée qu’on n’oserait pas toucher de crainte qu’elle ne s’effrite sous vos doigts ou sous l’étreinte de vos mains. Dès qu’elle poussa la porte de sa salle de cours afin d’assister a son premier cours, la jeune femme se heurta a un jeune homme qui était tout a fais charmant. Un japonais comme les autres certes, mais qui avait quelque chose dans son sourire et dans son regard d‘absolument exceptionnel et charmant. Par la suite, ils enchainèrent la discussion et a future maman apprendra qu’il s’appelle Takehide Miura avec un an de plus qu’elle et que lui faisait des études de médecine pour devenir cardiologue. Tout les deux faisaient donc des études de médecine mais pas dans le même domaine. 5 mois plus tard, ils sortiront ensemble. 2 ans plus tard ils se marieront. 3 mois après le mariage, Mary tombera enceinte de Fumiki. La suite d’événements fut très rapide, mais ceci ne la dérangeait pas. Ca ne la dérangeait pas car elle aimait cet homme. Mary avait su être vraiment heureuse pour la première fois de sa vie.

Nous voici maintenant le 20 Novembre. Journée de début d’hiver particulièrement ensoleillée mais étonnamment froide. C’était comme si le soleil qui d’habitude réchauffe cette planète avait aujourd’hui inversé son système pour plutôt la rafraichir aujourd’hui. La grossesse de la mère de Fumiki était à son terme. L’enfant devrait naître dans quelques jours. Mary était dans une position pas très confortable quand elle sentit qu’elle perdait les eaux. Oui, la pauvre Mary était effectivement aux toilettes alors que son mari était dans leur chambre en train de régler quelques formalités. Elle se mit à hurler le nom de Takehide afin de le prévenir qu’elle était en train de perdre les eaux. L’homme qui était d’habitude d’un tempérament calme sentit qu’il commençait à paniquer pour pas grand-chose. Il se calma ensuite et se mit à prendre la jeune femme dans ses bras. Mais à peine la penchait-il que la femme hurlait de toutes ses forces. Takehide finira par appeler une ambulance au plus vite. Quelques minutes plus tard, les infirmiers arrivèrent en urgence, mirent délicatement la femme dans la civière afin qu’elle n’accouche pas sur place et l’emportèrent d’urgence a l’hôpital le plus proche, celui ou son mari travaillait. L’ambulance fonçait dans les rues escarpées de cette ville qui était aux abords de la campagne mais qui était quand même très proche de Yokohama. Une fois arrivés à l’hôpital, il fallut a peine une heure pour faire sortir Fumiki de son ventre. Une fois ceci fais, Fumiki se mit commença à hurler, mais elle s’arrêta net. La respiration du nourrisson devint vite sifflante et saccadée. Les infirmières accoururent autour de l’enfant et la mère comprit rapidement de quoi était victime sa fille. D’une bronchiolite. Les infirmières commencèrent à faire un massage à l’enfant, mais la respiration continuait à avoir ce rythme des plus inquiétants. Mary demanda avec une grande inquiétude se lisant sur son visage ce qu’ils allaient faire a Fumiki. Mais pour seule réponse, elle aura eu un bref réconfort de la part d’une infirmière qui a la suite donna des ordres aux autres. Des larmes coulaient sur les joues pâles de la mère, qui tout en tenant la main de son mari se demandait ce qu’il allait advenir de sa fille…

Quelques heures plus tard, un médecin arriva et expliqua la situation actuelle de sa fille. Ils ont réussi à calmer sa crise mais que malheureusement, leur petite fille avait 90% de chances de devenir asthmatique dans pas très longtemps. Mary qui avait si longtemps prié pour que sa petite fille soit en bonne santé et qu’elle ait du bonheur dans sa vie n’avait servi à rien. A ces paroles, elle contenait ses larmes et demanda à voir sa fille. Le médecin la lui apporta et elle la prit dans ses bras. Mary en la regardant dormir se mit à pleurer et à s’excuser inlassablement. Takehide lui avait un regard triste et se mit à caresser le visage de sa fille. Elle se réveilla doucement et son regard était plus pétillant que jamais. Takehide surpris de voir un tel regard en elle alors qu’elle avait subis une telle épreuve annonça :

« Et si on appelait notre enfant Hikaru également ? Son regard brille tellement que les lumières qu’il y a ici ne sont même pas nécessaires. »

One day…

Fumiki a désormais trois ans. Et son physique était contraire à celui de sa mère. En effet, elle possède de longs cheveux d’un noir d’ébène qui brillent sous le soleil, de beaux yeux d’une couleur noire profonde, mais qui sont emplis de reflets toujours aussi pétillants qu’a sa naissance. Elle avait la taille normale d’une japonaise a son âge. Elle était donc assez petite. La seule chose que Fumiki a hérité de sa mère, c’est cette magnifique peau d’une couleur aussi blanche que la neige. Fumiki avait hérité principalement des traits de son père. Sa mère en était d’ailleurs enchantée. Mais malheureusement, sa santé gâchait son enfance…

Surveillée 24/24h par des médecins, Fumiki ne peux pas se permettre de jouer comme les autres enfants. Tout les jeux tels que chat perché, les courses, la balle au prisonnier ou quelconque jeu de ballon lui était absolument interdit. L’asthme de Fumiki avait fini par se déclarer un mois après sa naissance. Mais cette période ayant été trop douloureuse pour sa famille, nous préférons passer à côté. Son asthme dans sa petite enfance était des plus inquiétants. A peine qu’elle courait 5 minutes qu’une crise d’asthme sévère se déclarait. Les médecins ont donc ordonné à ses parents de ne pas la laisser s’amuser à tous ces jeux dont les enfants raffolent a cette époque. Dans sa chambre, il y’avait toujours un talkie-walkie pour bébé de branché pour entendre si quelque chose se passait mal, une bonbonne d’air était placée près de sa tête si sa respiration devenait sifflante ainsi qu’un masque d’oxygène. La grande partie de son enfance s’était passée dans sa maison, à jouer dans sa chambre avec les multiples jouets que ses parents lui avaient achetés. Ses parents la sortaient souvent dehors, dans le petit square qui était près de sa maison. Très peu d’enfants venaient ici. Ils préféraient tous aller dans le grand parc qui plus loin, mais qui contenait beaucoup plus de jeux. Car le petit square ou venait toujours Fumiki était plein de belles fleurs toutes aussi variées les unes que les autres et ne contenait que une balançoire autour d’un beau parterre de marguerite et de violettes. Fumiki n’avait que ce lieu pour essayer de s’amuser comme une fillette comme les autres. Le seul lieu où sa vie avait un semblant de normalité. Mais sous le sourire qu’elle affichait en ces lieux, au fond d’elle, elle était triste. Il y’avait comme un petit être l’intérieur de son enveloppe charnelle qui était recroquevillé sur lui-même, qui avait peur du monde extérieur. Elle n’avait parlé qu’à seulement quelques personnes dans son école maternelle, mais toujours elles lui proposaient de jouer. Et Fumiki disait qu’elle n’avait pas le droit. Ses amitiés n’étaient qu’éphémères tels les flocons de neige qui tombent dans notre main. Ils fondent aussitôt.

Alors qu’elle venait d’avoir 8 ans, son physique n’avait pas changé, si ce n’est qu’elle avait grandi. Mais elle avait un problème très important. Elle faisait une perte de poids incommensurable à cause des multiples médicaments qu’elle prenait. Elle s’affaiblissait de jour en jour. Sa mère était partie voir son allergologue qui lui annonça que ceci était normal et que cela allait se stabiliser. Mais malgré cela, Fumiki rayonnait car elle s’était trouvé une passion : la lecture. C’était la seule façon qu’elle avait de s’occuper pendant ses heures de libre, en dehors de l’école, pendant les cours de récréations. Tout d’abord, elle avait commencé à lire toutes sortes de contes. Grimm, Perrault, Andersen… Toutes sortes d’écrivains de contes les plus connus les uns que les autres. C’est ce qui a bercé l’enfance de Fumiki. A défaut de ne pas pouvoir rire avec sa mère en jouant à toutes sortes de jeux, Mary lui racontait tous les contes qu’elle pouvait trouver dans les bibliothèques et librairies. De ces petits instants de complicités mais de simplicités qu’elle vivait avec elle, la petite fille ne l’oubliera jamais, qu’elles qu’en soient les conséquences. Chaque jour, elle attendait avec hâte le fait que sa mère lui lise un de ces contes. C’était une façon pour elle de s’imaginer dans l’un d’eux sans cette maladie qui lui pourrissait sa vie… Celui qu’elle préférait était sans aucun doute « Alice au pays des merveilles ». Pourquoi, elle ne le savait pas trop. Peut-être pour son côté fantaisiste tout aussi étrange.

Pendant une journée d’été, Fumiki venait de se faire couper une frange chez le coiffeur avec sa mère. Ceci lui allait à ravir mais elle ne faisait pas la petite coquette comme les petites filles de son âge. Non, elle s’habillait d’une façon des plus simples, dans des tons toujours pastels, mais qui lui allait terriblement bien. Puis un jour, une fille d’une classe plus grande qu’elle vint la provoquer afin de faire la course contre elle. Fumiki désista l’offre, lui disant qu’elle n’avait pas le droit à cause de son asthme. La grande cracha par terre et commença à la provoquer de plus en plus, avec comme un air menaçant. Fumiki continua de refuser, jusqu'à ce qu’elle la traite de petite nature. Pour elle, c’en était assez. La petite se leva du banc ou elle était assise et se mit en position pour courir. Une erreur qui lui coutera cher. Après le départ donné par les autres enfants dans la cour qui observaient, Fumiki commença à courir comme elle pouvait quand quelqu’un lui fit un croche-pattes. Fumiki se mit à tomber au sol, essoufflée avec une respiration saccadée. Elle essaya de se relever, mais impossible. Fumiki faisait une crise d’asthme. A cause de sa perte de poids, sa crise ne faisait que s’aggraver. Dès lors, une jeune fille accourra voir leur professeur qui appela les parents ainsi qu’une ambulance immédiatement. Sa mère au téléphone essayait de garder un ton calme, mais elle était paniquée. Mary vit son visage devenir pâle subitement et quitta son cabinet en trombe pour se rendre à l’école primaire de sa fille. Le professeur la prit dans ses bras et les deux personnes fautives commencèrent à devenir pâle et a partir en courant loin du professeur. Une fois l’ambulance arrivée, le personnel la transportèrent d’urgence à l’hôpital le plus proche. L’ambulance roulait à vive allure pendant qu’un infirmier mit un masque d’oxygène à la petite fille. En l’examinant, elle remarqua qu’elle était très maigre pour sa taille ainsi que son âge. Une fois arrivés à l’hôpital, l’infirmier transmit ceci au médecin qui s’occupait de la petite. Il lui répondit que c’était à cause de son traitement et qu’il allait changer ceci tout de suite. Une fois sa mère arrivée a l’hôpital, le médecin lui annonça qu’elle était hors de danger et administra à Fumiki un nouveau traitement beaucoup moins lourd pour elle. Mary acquiesça. Elle voulait juste voir sa fille de ses yeux afin d’être vraiment rassurée. Une fois qu’elle l’a vit avec des tuyaux dans le nez et un magazine musical dans les mains, elle caressa son visage et sentit des larmes couler sur ses joues. Fumiki demanda alors à sa mère :

« Maman… Lis-moi un conte s’il te plait… »

And after…

Douze ans de sa vie se sont écoulés. Elle entrait désormais au collège, comme une fille tout à fait normale. Sa maladie commençait à se calmer, ce qui était tout a fait satisfaisant. Selon les médecins, il aura disparu vers l’âge de 19 ans. Fumiki était toujours la même petite fille au regard brillant, se rendant toujours au square derrière sa maison afin de jouer à la balançoire qu’elle aimait tant. Une fois entrée dans sa nouvelle école, on voyait beaucoup de filles qui étaient avec leur portable à parler au téléphone, d’autres à rire avec leurs amis, certains en train de réviser. Tout ceci ressemblait à l’école primaire en quelque sorte. Sauf qu’il n’y avait pas de jeu de chat. C’était ceci qui enchantait le plus Fumiki. Elle n’aurait pas besoin de jouer avec eux afin de faire leur connaissance. Elle devra juste aller leur parler naturellement, de ses gouts et ses passions. Du moins, c’est ce qu’elle croyait. Car ce n’était pas aussi simple que ça. En effet, la plupart des jeunes filles étaient en petits groupes à parler. Et une chose tapa dans l’œil de Fumiki. Toutes les filles étaient regroupées par style vestimentaire en général. Des kogyarus de ce côté, ici des Gothic lolita, et des decoras dans ce coin. Un petit rire s’était échappé de la bouche de Fumiki en voyant ceci. Mais elle, comment allait-elle pouvoir s’intégrer parmi des personnes aussi différentes qu’elle ? C’était la question qui résidait dans la tête de Fumiki. Alors elle décida de faire comme en primaire. Elle s’assit sur des marches d’escaliers et sortit un livre. Alice au pays des merveilles. Si un livre résidait toujours dans son sac, c’était celui-là, le conte de son enfance… Quelques instants après qu’elle s’était assise, une fille d’une allure très mignonne avec des cheveux d’une couleur presque blonde et une robe de style rococo, lui annonça que ce conte était son préféré. Fumiki répondit qu’il en était de même pour elle. La jeune fille esquissa un sourire et se présenta comme étant Mayu Sugisaki, une des Sweet Lolita de son état. Fumiki se présenta ensuite et les deux jeunes filles se découvrirent plein de points communs. Un grand sourire illuminait le visage de la jeune asthmatique à cet instant. Elle qui n’avait jamais vraiment eu d’amis dans sa vie venait surement de s’en faire une. Mayu elle était une classe au dessus. Elle avait donc 14 ans. Fumiki espérait que ce n’était pas juste une amitié éphémère comme elle en a connu. Ce n’était pas le cas. Cette fille allait devenir sa meilleure amie par la suite. Leur amitié allait tout d’abord se fonder sur la lecture. Petit à petit, ce sera les confidences. Ensuite, ce sera sa meilleure amie. Ce fut un grand réconfort dans la vie de Fumiki. Elle ne se sentait plus seule dans ce monde.

Trois ans plus tard, Fumiki avait 15 ans. Son asthme était tel un volcan en activité endormi. Il pouvait se réveiller à tout moment, brutalement. L’amitié qui était entre Mayu et elle durait depuis maintenant trois ans. Mais une nouvelle allait bouleverser la petite Fumiki.
Dernier jour de cours dans leur collège. Les deux amies allaient enfin découvrir la vie trépidante d’une lycéenne. Mais elles allaient être séparées. Mayu qui avait redoublé son année précédente, allait devoir partir sur l’ordre de ses parents dans un internat. Quand Fumiki l’eut appris ce fut un choc pour elle. Elle, qui ne s’était jamais séparée de Mayu, cette jeune fille qui avait les même passions qu’elle, qui l’écoutait avec attention, qui avait su redonner la joie de vivre a Fumiki. Elle ne voyait pas la vie de tous les jours se passer sans elle. La seule personne a qui elle pouvait vraiment parler. La première personne qui a su rester près d’elle aussi longtemps. Pendant la soirée ou elle lui avait annoncé, Fumiki était en train de se remettre en question. Peut-être que Mayu partait parce qu’elle la trouvait étouffante. Trop fragile… Elle y aura réfléchis pendant toute la nuit, sans avoir eu la chance de dormir. Elle aura finit par l’accepter du moment qu’elles se voient toujours autant. C’est alors que la veille du dernier jour, elle décida de cueillir des fleurs. Elle mit plusieurs heures à faire un beau bouquet. Elle finira par mettre du chèvrefeuille rose autour de trois balsamines blanches. Du chèvrefeuille pour les liens de leur amitié, les balsamines traduisant la sensibilité de Fumiki. Comme Mayu connaissait très bien le langage des fleurs, il n’y aura pas de problème pour elle. C’est donc le dernier jour de cours que Fumiki lui offrit ceci, a l’instant du déjeuner, installées à leur place habituelle, loin de toutes ces personnes. Quand elle prit le bouquet en main, Mayu prit un air surpris et prit le bouquet dans ses mains. Et une fois qu’elle eut le temps d’examiner les fleurs pendant une minute qui lui semblait des heures, Mayu mit ses mains sur sa bouche et se mit à pleurer en remerciant Fumiki de tout son cœur. C’était la première fois qu’elle voyait sa meilleure amie pleurer. La première fois qu’elle la voyait divulguer réellement ses sentiments. Fumiki en était que plus heureuse, plus que jamais… En voyant la réaction de Mayu face à ceci, Fumiki fit de la composition florale une de ses quelques passions. Car avec un bon assemblage de fleurs, elle pouvait laisser transparaitre tout ce qu’elle voulait dire d’une façon quelque peu romanesque.
La journée du départ, les deux amies se dirent « au revoir » l’une et l’autre devant la maison de Mayu.
Deux semaines plus tard, Fumiki connaissait en grande partie le langage des fleurs. Du moins, les plus importantes. Après deux semaines sans elle, elle reçut une lettre. En l’ouvrant, il y’avait une petite carte ainsi qu’une feuille de lierre, le lierre représentant l’amitié éternelle. Sur la petite carte était notée :

« Ta présence me manque terriblement. Mayu »

Des larmes coulaient sur les joues blanches de Fumiki tout en serrant dans ses mains la feuille de lierre…

Wonderland… ?

Fumiki a maintenant dix-sept ans. Elle est désormais une japonaise ressemblant a tout les autres, mais qui a toujours su garder ce même regard expressif. Son caractère est toujours le même, si ce n’est qu’elle est assez calme et mature. Son asthme ne s’était réveillé qu’en quelques petites crises qu’elle sait maintenant calmer seule. Ses parents sont toujours médecins et leur mariage n’est pas en péril, il en est même renforcé grâce a leur fille. Ce qui enchantait Fumiki. Quand elle a un coup de blues ou un instant de nostalgie, elle va toujours se balancer sur la balançoire autour du parterre de fleurs tellement beau, qui faisait remonter tellement de bons souvenirs en elle… Mais sa vie au lycée était plate. Elle avait su être amoureuse de quelqu’un, mais l’homme en question avait su être direct avec elle. Il n’aimait pas les filles fragiles, mais les filles pleines d’énergie. Après cette déception, nombreux furent les jours ou Fumiki relisait tout ses contes. Nombreux furent les jours ou elle avait le vague a l’âme… Ceci aura duré un mois de sa petite existence. Maintenant, même après ce que lui avait dit cette personne, elle reste la même personne, calme, directe, agréable à vivre et fragile. Pour un peu plus changer sa petite vie, elle demanda donc à ses parents d’aller dans un internat. Ses parents étaient d’ailleurs enchantés par cette idée, trouvant que cela ouvrirait à Fumiki plus d’autonomie ainsi que plus d’affinités. Ses parents et elle cherchèrent un bon internat pendant plusieurs jours. Un mois plus tard, ils décidèrent de la mettre dans l’internat Kasunago. Ses parents lui proposèrent de l’accompagner, mais elle décida d’y aller en transports. Les parents ne virent pas d’inconvénients et la laissèrent s’en aller. La mère regarda le petit square au loin et dit d’une voix douce :

« Takehide… Penses-tu que Hikaru reviendra faire de la balançoire avec cette feuille dans sa main ? »

Description physique : Une japonaise. Dès que l’on voit son visage, on remarque une authentique japonaise. De longs cheveux d’un noir d’ébène, soyeux au toucher et brillants sous le soleil sont coupés par une frange qui habille son front d’une manière sobre mais charmante à la fois. Ses yeux sont d’une couleur noire profonde, mais qui sont emplis de reflets séducteurs qui ne laissent jamais indifférents aux yeux des autres. C’est peut-être ce qui la différencie le plus de toutes les autres japonaises qui ont généralement la même apparence qu’elle. C’est le petit plus de Fumiki. Ses cils sont courbés montrant comme une direction, celle du chemin pour aller jusqu’au ciel. Ses sourcils sont eux fins en général, mais ils peuvent leur arriver de devenir assez débroussaillés quand viens l’été. Pourquoi donc ? Fumiki ne le sais pas vraiment et ceci ne la gêne pas pour autant. Cela ne fait qu’accentuer son regard. Son nez est fin, dont la taille reste dans la moyenne et qui finit légèrement en trompette. Ses lèvres d’une belle couleur rosée et moyennement pulpeuses quant à elles semblent n’avoir rien effleuré de leur vie, ce qui d’un côté n’est pas vraiment faux. Mais peut-on vraiment le savoir ? Seule Fumiki pourrait vous le dire. Son sourire habituel est doux et apaisant depuis sa naissance, donnant envie de s’assoir et de l’observer pendant des heures entières sans s’en lasser. Il laisse transparaitre des émotions qu’elle n’a pas forcément envie de montrer à travers son regard ou son expression. La peau de Fumiki est d’une belle couleur cristalline, douce au toucher ne connaissant apparemment aucune imperfection. Fumiki savais en effet prendre soin de celle-ci et faisais très attention a ce qu’elle ne s’abime pas, sachant qu’elle est assez fragile et sensible. Sa poitrine n’est pas aussi généreuse que ça, elle reste dans la moyenne. Sa corpulence est mince depuis qu’elle est petite, sous l’effet des médicaments qu’elle prend pour sa maladie. Ils lui ont causés assez de problème de poids pendant son enfance, mais depuis ses douze ans, ceci c’est stabilisé. Pour sa taille, il n’y a pas grand-chose à dire, à part qu’elle n’est pas d’une taille mannequin mais n’avais pas la taille de ses douze ans non plus. Elle a la taille d’une japonaise de dix-sept ans.

Description psychologique : Le caractère de Fumiki est sans conteste calme et agréable, sa principale qualité étant sa gentillesse. Elle a toujours su être gentille et serviable, quand il fallait et avec les personnes qu’il fallait également. Sous cette impression de calme et de gaieté qui flotte autour d’elle se cache une personne qui a la vague à l’âme, triste de ne pas avoir pu savoir apprécier son enfance comme il le fallait et de ne pas pouvoir avoir une adolescence comme tout le monde… Sa maladie lui gâchait tout. Elle lui gâchait sa vie entière. Fumiki est donc une personne très sensible, qui peut pleurer facilement quand des souvenirs remontent en elle. Elle voudrait tant oublier ces années de tristesses, de solitude qu’elle a pu rencontrer. Elle voudrait tant pouvoir danser comme une folle dans les soirées ou les boites de nuit. Elle voudrait tant que ça s’arrange… Mais nous découvrirons tout ça dans son histoire. C’est une fille gentille car elle sait réconforter les gens du mieux qu’elle peut et veux tout faire pour les voir sourire comme elle le fait si souvent. Un sourire chez Fumiki est essentiel pour le bien-être de toute personne. Pour que ses quelques amis soient heureux et gardent leur joie de vivre, elle serait prête à tuer et faire n’importe quoi pour arrêter de les voir souffrir ainsi devant ses yeux. Mais malgré cela, Fumiki sais rester directe face a toutes les personnes et leur dire ce qu’elle pense réellement d’eux ou alors de n’importe qu’elle chose qu’elles pourraient lui demander. C’est cette face de sa personnalité qui plait aux amis de la jeune fille. Mais c’est aussi cette face de sa personnalité qui ne plaisait pas à grand nombre de personnes de cette société. Soit on l’adore, soit on la déteste. C’est très simple. Il n’existe pas de juste « moyen » pour aimer cette jeune fille. Cette jeune fille sait également revendiquer ses gouts, même si ils ne sont pas appréciés des autres. Les quelques passions de Fumiko se limitent a celles-ci : le jardinage et la lecture.

Code : Ok

Bienvenue au pensionat Kasunago !

Je vous remercie. ^_^